ETAPE 9: BOIPEBA

ETAPE 9: BOIPEBA


Mercredi 4 au mardi 10 octobre 2017

Tout d’abord un TRES GRAND MERCI pour tous vos commentaires. C’est extra, ça nous stimule, ça nous donne envie de continuer et on a vraiment le sentiment de partager cette aventure c’est super chouette ! Et surtout n’hésitez pas à nous aider à améliorer, ou à nous faire des suggestions !

Nous avons donc quitté nos montagnes, le cœur un peu gros.. Le séjour dans la Chapada nous a beaucoup plu, on s’est senti bien.. Surtout Tom qui a d’ores et déjà prévu d’y revenir.

Encore un trajet à rallonge, « bus-bus-bateau » et nous voilà arrivés sur l’île de Boipeba, une des dernières de l’archipel de Tinharé au sud de Salvador, réputée pour être encore sauvage et préservée du tourisme.

Nous sommes déjà enchantés de la traversée en bateau, surtout après l’arrivée et la traversée à pied de Valença..

Le choc a été rude, passer de la douceur et tranquillité de la Chapada à une ville survoltée, où on ne fait pas la différence d’un magasin à l’autre tellement il y en a, en plein cagnard et après une nuit de bus.. C’est détonant !!

Bref, le bateau traverse le rio et débouche sur l’océan, on longe les différentes îles de l’archipel, elles sont vertes et vallonnées, on aperçoit des églises qui surplombent certaines, le soleil brille, on est éclaboussé par les vagues.. C’est beau !

Notre arrivée sur Boipeba est prometteuse. On aperçoit déjà les bancs de sable blanc et fin, les cocotiers et le petit village est  vivant et coloré.

Nous avons fait le choix de réserver une pousada une nuit seulement pour se laisser le temps de fouiner sur place. Et nous avons eu raison car nous nous retrouvons dans une espèce d’ « hôtel » sans âme.

Nous partons donc à la recherche d’un endroit pour se poser quelques jours.

Boipeba est une île finalement assez chère, où l’on devine se développer un certain tourisme de
« luxe », dans la catégorie « charme ». C’est un tourisme respectueux de l’environnement, les pousadas se fondent dans le décor, beaucoup de chalets, de cabanes en bois.

Certaines sont en bord de mer, ce qui est le luxe suprême, mais ce n’est jamais violent et ostentatoire.. C’est juste beau et hyper tentant mais pas dans nos prix !!!

A côté du côté touristique, Boipeba est un vrai village, avec de vrais habitants, qui vivent là, des enfants qui vont à l’école et se baignent en sortant, et bien sûr son église !!

Nous nous décidons pour l’auberge de jeunesse de l’île, la moins chère de toutes nos pousadas jusqu’à aujourd’hui !!

Et c’est TOP !

Les espaces extérieurs sont supers, dans un grand jardin plein de végétation, d’oiseaux, de singes, de chats et d’un chien.. plusieurs espaces pour se poser, des hamacs, des petites tables, des coussins, des chaises longues en bois.. un espace « méditation » où nous ferons un cours de yoga un matin à 7h30, le tout à 2 mn du centre du village !

Pour ceux qui voyageront au Brésil, le concept Auberge de Jeunesse est vraiment intéressant. Ce sont des lieux pas chers, très bien équipés, qui favorisent les rencontres, qui proposent des hébergements en dortoirs mais aussi en chambre avec salle de bain privative, où on peut en général cuisiner, louer des équipements, faire des excursions etc.. Et pas du tout réservé aux jeunes, on y rencontre toutes sortes de gens et tous âges..

La vie à Boipeba je ne vous le cache pas est trop dure !!!!

Décider chaque jour sur quelle plage on a envie d’aller c’est compliqué,

Faire la sieste dans son hamac dans le restaurant où l’on vient de manger un poisson grillé c’est pas facile…

Prendre un verre au dessus de l’eau avec des vues magnifiques, au bout d’un moment c’est pénible !!

Au programme :

La traversée de l’île par l’intérieur pour rejoindre le village de Moréré, plus perdu et plus sauvage encore que Boipeba. 2h de marche et de montées dans le sable mou pour découvrir un très joli village et un bord de mer magnifique. Le retour se fait en « tracteur-bus » car il n’y a pas de voitures sur l’île et c’est tant mieux !

Tout se passe par tracteur, moto, quad et surtout by mules.. Les carrioles immatriculées comme les voitures !

Le lendemain, tour de l’île en bateau:

Une journée d’enchantement. On croyait avoir déjà vu le must en termes de plages au Brésil mais ce pays ne finira pas de nous étonner.

Boipeba entre terre et mer.. Juste splendide.

La première partie de la journée est du côté océan. Après un départ en douceur sous un soleil magnifique, on attaque la mer, plus violente, pour rejoindre la 1ère barrière de corail, celle de Moréré, et ses piscines naturelles où l’on se baigne dans une eau translucide au milieu des poissons jaunes et gris.

Thomas fait du snorkeling et malgré mes appréhensions claustrophobes, je ne résiste pas et je ne le regrette pas ! Je me régale..

Pourtant ce ne sont pas les fonds thaïlandais.. mais c’est déjà génial !

On reprend le large vers la deuxième barrière, moins connue, la fierté d’Iran notre guide.. On fend les flots, on se prend les vagues et on fait des bonds sur l’eau, presque un peu flippant par moments ! Mais on commence à avoir l’habitude des modes de transport « tape cul » !!!

Cette deuxième piscine est fabuleuse, les poissons encore plus nombreux, des petits, des gros, et cette fois des gris à la queue bleu fluo, qui changent de couleur selon la lumière.

C’est aussi un régal de se baigner au large avec la vue sur les plages magnifiques de Boipeba .

Parmi celles-ci, voici Ponte Del Castellano.


Certainement l’une des plus belles plages de notre séjour brésilien.

On va faire une découverte d’un nouveau fruit : le biri biri, surprenant ! Très acidulé et pimenté.

Tom le déguste en cocktail avec du lait de coco, du cacao et de la cachaça ! C’est très bon, un peu comme une Pina Colada en plus fin.

Après le déjeuner dans un village de pêcheur perdu au bout de l’île et bien loin du côté « station balnéaire » de Boipeba, la deuxième partie de la journée est bien différente mais tout aussi belle.

On est alors sur l’autre côte de l’île, celle qui est bordée par le Rio  On quitte les bleus pour une palette de peinture dans les verts, les marrons, le bleu du ciel.

Le soleil baisse, la lumière devient plus douce. On longe maintenant la forêt et ses arbres tropicaux, on rentre dans la mystérieuse mangrove..

Ce sont des paysages qui se prêteraient bien à des décors de contes pour enfants.

Après le chaos de l’océan, la navigation est fluide et douce, reposante. C’est « Bem tranquillo » comme disent les brésiliens.

Et dernière surprise de la journée, on s’arrête dans un bar à huitres au milieu du Rio.. Génial !

On ne résiste pas à les goûter, elles sont toute petites mais très charnues..

Par contre elles n’ont pas le goût des nôtres et encore moins l’iode !

On rentre sous une lumière extraordinaire, on admire le coucher du soleil en dégustant une caïpi et en regardant les enfants du village faire les fous dans l’eau.. Et en découvrant bien sûr le résultat du match Bulgarie-France ! (PS d’Etienne: Merci Blaise!)

Voilà, quelle dure journée..

Le lendemain, tour de la moitié de l’île à pied par les plages. 3H de marche pour longer toute la côte Est de l’île.

Après la marche dans la montagne, marcher le long de la mer sur la plage nous paraît bien facile. D’autant que pour pouvoir aller jusqu’au bout il faut y aller à marée basse, donc on marche sur du sable dur.. Le luxe !

Chaque plage est différente, a sa spécificité.

Pour passer certaines pointes, on pénètre dans des bouts de forêt tropicale, à la végétation étrange et luxuriante. On passe devant les pousadas chic, on traverse des cocoteraies extraordinaires, des prés avec des chevaux et des chemins bucoliques, on passe par la mangrove..

Il y a même des ascenseurs en pleine forêt pour monter dans les pousadas perchées sur les hauteurs.

Et on traque les crabes.. C’est pas très dur, y en a partout !!

Des oursins bizarres..

Et des fleurs de folie..

On finit par la sauvage plage de Baïnama

Et retour en tracteur par le village de Moréré.

Très belle journée, où on en a pris encore une fois plein les yeux, où on a marché paisiblement sous un soleil au zénith et bercés par le bruit des vagues, où on a croisé les brésiliens dans leur vie du dimanche.

Franchement il y a des ballades dominicales plus sympas que d’autres !

Sinon, un resto italien qui nous a marqués. On s’est fait plaisir et on a super bien dîné en partageant un Poulet grillé aux poivrons et un plat de spaghettis ail et huile, accompagnés d’un verre de vin argentin délicieux ! ca change des saveurs brésiliennes et ça fait du bien de retrouver des goûts « européens » !!

Le patron est très sympa, toscan marié avec une brésilienne. Il nous raconte son installation, comment il a pris son temps pour trouver l’endroit où se poser, puis pour se faire accepter par « la communauté », comment on apprend à accepter et à vivre au rythme brésilien (5 mois pour faire 2 chambres à l’arrière de son resto.. Erwan tu peux venir travailler ici tu auras de quoi faire fortune !!) et combien il aime cet endroit..

Très, très sympa. D’ailleurs on y est allé 2 fois!

Et pour finir un toujours « meravilhoso  pôr do sol »…

 

8 Replies to “ETAPE 9: BOIPEBA”

  1. Bon là c’est vraiment horrible, que de souffrances !! Je propose un rapatriement sanitaire illico !!!!…… non ?

  2. pffff…. les plages au sable blanc et l’eau transparente… c’est surfait… mais bon pour des gens de droite…
    bref… moi ce que je trouve de plus beau là dedans, c’est TOM!!! 😉
    hè Lolo, c’est beau les arbres, les plages les spagetti… mais ton bronzage???? t’as trouvé des fringues?? il est à combien le premier H& M??? hihhihihii!!! je décooooooonne!

    En revanche ce qui serait super sensas c’est de dire en amont qui écrit. comme ça he ben… comme ça on sait… foilà!
    et comme vous me le demandez, ici ça va super bien. Rosalie a fait une très bonne rentrée. Les vacances de la toussaint sont déjà là! j’ai envoyé son dossier d’inscription pour la 6ème!
    Poppy va super bien et moi j’enchaine les salons… je pars vendredi à Tours puis à Paris!
    ha au fait Lolo, je sais pas si je t’avais dit mais je vais voir Véro à l’Aréna à Bordeaux en mars!
    Chui sûre que ça te manque trop de chanter avec moi!!! ;))))
    bon allez… de la bonne connerie corrézienne, ça vous manquait hein??
    je vous embrasse très fort!!!

  3. Bon petit défi pour Tom : Je VEUX un poirier à chaque étape !!!
    Sinon encore une fois on va s’endormir des rêves plein la tête. Votre vie est vraiment trop dure, pénible on s’en lasse … C’est tellement plus cool la vie à Paris : le métro , la vie polluée, le collège , le chemin entre la maison et le collège, entre le collège et la maison … Mais ATTENTION nous au MOINS on va au CINEMA !!!!
    Allez on vous embrasse, allez courage plus que quelques mois …!
    Gros bisous
    Garance

  4. Wouah…. Wouah voilà Wouah pas de mots !! Si , j’ai bien fait de vous lire ce matin…Le monde est beau la vie est belle 🙂 de gros bisous

  5. Mon parcours en RER pour me rendre jusqu’au boulot à été bien rapide! Super vos photos…et les commentaires aussi! J’ai l’impression de voyager avec vous!

  6. Enfin je me décide à vous écrire après avoir dévoré toutes les étés de votre périple
    D’abord un grand bravo pour la narration et les photos : vraiment sublimes et passionnant ! Je confirme que vous vivez une aventure vraiment exceptionnelle mais je confirme aussi que c’est tres agaçant pour nous qui trimons au quotidien 😀 quoique aujourd’hui 14 octobre il fait 25 degrés dans toute la France na !!!
    En tout cas n pense fort à vous. PS pour ma dune, je m’apprête à commenter Dijon PSG après avoir vécu le 6-2 contre Bordeaux
    Et puis une grande nouvelle : c’est signé avec lansay donc à votre retour la boîte C’est Bon Cest pas bon sera fin prête pour envahir les rayons 😀
    Je vous embrasse fort bande de veinards !!!

  7. Heureusement qu’on vous aime les enfants !! Sinon on vous balancerait l’ordinateur à la figure !!
    Non, je rigole… Comme vous devez vous régaler ! Surtout, surtout vivez au maximum ce dont nous rêvons tous ! Vos photos sont superbes, les commentaires aussi…C’est presque comme si on y était, mais, bon, pas tout à fait quand même !!
    On vous rêve complet, quoi…