ÉTAPE 10: SALVADOR (BIS)

ÉTAPE 10: SALVADOR (BIS)


Du mardi 10 au jeudi 12 octobre 2017

En réponse à ma sœur Alix, pour savoir qui écrit les articles du blog, c’est simple :
Quand ce sont de longues phases avec plein de superlatifs et de points d’exclamation, C’EST LOLO !!!!
Quand c’est une phrase avec 6 mots et un point, c’est Etienne.
Donc là c’est bien Etienne.

On a quitté Boipeba et ses plages de rêve… Voici la dernière image prise sur le bateau à notre départ.

Oui je sais…

Thomas, qui le tient d’un guide, m’apprend que l’ile appartient à 70% à un italien, qui a acheté des milliers d’hectares pour une bouchée de pain il y a 40 ans. Il possède également 25% de Ferrari.
Pas pauvre le gars…

Retour à Salvador.
Un peu pour conjurer l’impression mitigée de notre premier séjour, accessoirement pour prendre notre prochain avion.
Dans deux jours, Iguazu nous attend…

Cette fois on arrive par la mer, à bord d’un ferry. Enfin non.. d’un bac, comme celui qui nous emmenait à l’Ile de Ré en 1979, avec les voitures garées en bas, et nous, sur le pont, penchés sur l’eau, le vent qui fouette le visage, essayant d’apercevoir en premier le « débarcadère »!  (Séquence Madeleine…)

Au loin, les tours de Salvador ont remplacé les côtes de Sablanceaux.

La ville en impose, vu des eaux… L’immense baie de Bahia donne enfin sa pleine mesure.
On ne l’avait pas autant ressenti la première fois.

Plus on s’approche, plus on distingue le « reste » du décor. Les favelas accrochées aux collines, mais aussi les somptueux palais et les clochers par centaines.
Ce contraste toujours…

Pour notre retour ici on a choisi de s’installer dans un quartier nommé Vermilho, loin du centre historique. On l’espère moins factice, plus « local »

Et en effet, notre impression change…
L’atmosphère est plus tranquille, on se ballade sans se faire accoster toutes les 5 minutes.

Soirée foot à la terrasse d’un bar du quartier.

Pour la dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde, Le Brésil, déjà qualifié, accueille le Chili. Sans véritable enjeu pour ses supporters, la soirée s’annonce tranquille et bon enfant.

Lorsque surgit soudain une immense clameur. A l’écran, et à des milliers de kilomètres de là, l’Equateur vient d’ouvrir le score face à… l’Argentine, éliminant virtuellement le grand rival des brésiliens pour le futur rendez-vous de juin!

Joie de courte durée, un Messi en folie remet les choses en ordre.
Le Brésil de Neymar s’impose tranquillement lui aussi.
Et dans l’après-midi (seulement quelques bribes aperçues en streaming…) la France a également obtenu son billet après une victoire laborieuse sur la Biélorussie.
Bref, on a eu notre dose de foot pour la journée ! Lolo est ravie..

Le lendemain, balade sur le front de mer et dans les quartiers « cools ».

A l’Alliance Française, les étudiants chanceux peuvent boire leur expresso en contemplant la baie et son « bateau pirate » de luxe.

Entre des immeubles modernes se dressent de magnifiques palais anciens, tel le fameux « Palacetes das Artes Rodin »

Oui, comme Paris, Salvador a son musée Rodin ! En fait il s’agit d’un partenariat qui dure depuis 2009. Des œuvres venues de France viennent régulièrement embellir ses jardins et contribuer à l’essor culturel de la ville.

La plage de Barra a été classée il y a quelques années par le « Guardian » parmi les plus belles du monde. Le journaliste anglais était soit soul à l’époque, soit il avait du venir très tôt le matin pour écrire son article… Là on n’y voit que du (parasol) bleu !
Après nos plages désertes de Boipeba, le choc est rude…

Sur le sable, c’est championnat du monde de Selfie. Tous les trois mêtres, face à la mer, les ados bahianaises rivalisent de sourires carnassiers pour rendre jalouses leurs copines.
Le dernier chic, ce sont les bagues apparentes.

Je parle de bagues aux dents.

Plus la ferraille est visible, plus c’est tendance…
Il paraît même qu’on peut les customiser en différentes couleurs.

Je vous épargne mon avis sur la question.

Notre balade nous conduit finalement au fort de San Antonio pour assister à des cours de Capoeira.
Salvador est le fief de cette légendaire discipline brésilienne.
Un vieux professeur nous installe et la leçon commence, envoûtante…

D’abord le maniement des instruments de musique : le principal se nomme « Berimbau », sorte de grand arc aux sons étranges. Il y a aussi un tambourin et un tam tam, « l’Atabaque ».

Sans prévenir, un chant s’élève soudain, et une sorte de transe s’installe…

Puis place aux différents mouvements…
C’est en voyant les élèves novices tenter vainement d’effectuer leurs figures et se « vautrer » lamentablement dans de grands éclats de rire, que l’on comprend ce que la Capoeira exige de force, de souplesse et de précision.
Tout à la fois Art martial, Danse tribale, Parade nuptiale… Spectacle fascinant !
Encore plus sans doute dans son apprentissage.

Quelques images volées (et floues!), on n’avait pas vraiment le droit de prendre de photos…

Le deuxième soir, on aimerait bien entendre de la musique locale et voir un peu de samba.

Les sympathiques hôtes de notre auberge de jeunesse nous indiquent le bar qui bouge dans le quartier.

La terrasse est bondée, le groupe de musiciens en forme… On observe, amusés, toutes les générations mêlées reprendre en choeur ce qui semble être les plus gros standards de la variété brésilienne de ces 20 dernières années.
L’alcool coule à flot.. On se croirait à Pompadour un 14 août.

Pour la samba, outre le déhanchement spectaculaires d’une ou deux filles , on reste sur notre faim.
Le carnaval est encore loin…

Déjà temps de repartir…

Un dernier expresso « coup de cœur » (« le meilleur café que j’ai bu depuis le début du voyage, et dans la plus belle tasse ! » dit Lolo), puis en route pour l’aéroport.

Salvador ne nous aura pas livré tous ses secrets, loin de là.
En longeant ces kilomètres de plage, en traversant ces dizaines et dizaines de quartiers noirs de monde, ces rues qui ne désemplissent pas, on se rend compte à quel point cette ville est CARRÉMENT IMMENSE !!!!!

Et on se sent tout petit…

 

 

 

 

3 Replies to “ÉTAPE 10: SALVADOR (BIS)”

  1. Merci mon bon Fenneton d’avoir émis un avis favorable à ma requête!!
    À propos d’avis favorable, Rosalie en a reçu un de la part de Saint Genès Bordeaux pour sa future 6ème (réputé haut niveau #mamantropfièrequiselapètesurleblogdetinsetlolo)
    bon j’ai cherché un jeu de mot pourri avec Salvador… mais pas de calembours avec Dali ou Adamo… j’ai juste… Salvador alors pas trop de bruit…

    pffff… ouais je sais! je veux pas que vous perdiez tous vos repères culturels.

    Bon c’est cool!! Viva Argentina!! Plein de bises à vous 3

  2. Chaque jour je viens vérifier si un nouveau post a été mis en ligne.
    Vos mots et photos sont un vrai régal.
    Merci de nous faire partager ces magnifiques moments.
    Vivement le prochain post

  3. Coucou! Dommage que vous n’ayez pas rencontré Renaud ! Il vous aurait fait connaître les jolis coins de Salvador! Benoit est déçu pour vous! On vous embrasse!