ÉTAPE 8: CHAPADA DIAMANTINA

Lundi 25 septembre au mardi 3 octobre 2017

Comme les Lençois Maranhenses, nous n’avions jamais vraiment entendu parler de la Chapada Diamantina, et donc omis de la mettre au programme de notre voyage.

Jusqu’à ce que revienne à plusieurs reprises depuis quelques mois, de la part de nombreux voyageurs et amoureux de Brésil, cette même question : « Et vous n’allez pas dans la Chapada ? »

Intrigués nous l’avons donc rajouté à notre feuille de route…

Je crois que nous n’allons pas le regretter.

Arrivés par le bus de nuit de Salvador, nous découvrons au petit matin cette fameuse terre rouge, caractéristique de la région. A Palmeiras, un van nous conduit à Capao, où l’on a prévu de séjouner.

Il est 7h, on entre dans le premier café ouvert, tenu par… un français.

Jean-Michel, sosie de Philippe Lavil, nous raconte avec son accent chantant de l’Ariège, son arrivée dans la Chapada 20 ans plus tôt. Drôle, sympa et prolixe dès le réveil !

Plus mutique, mais charmant, voici Savi l’hôte italien de notre Pousada, qui fait réviser à Lolo ses amours linguistiques de jeunesse.

L’après-midi, première balade avec Lolo et Christophe, un autre français rencontré à Salvador.

Sur le chemin, les collines me rappellent un peu les contreforts des Pyrénées.

On longe le superbe Rio Preto, ses cascades, ses arbres étranges, et ses habitants qui lézardent…

Puis retour au gîte, où nous avons rendez-vous avec Waldemar, le guide dégoté par Thomas pour entreprendre (ou pas ?) un trek de 3 jours dans la fameuse vallée du Pati..

La question est : va-t-on physiquement tenir le coup ?

Ça on ne le saura que plus tard… En attendant Waldemar (le sosie de Sonny Anderson) se veut rassurant. L’avantage est qu’on ne serait que tous les 3. Un trek « à la carte », avec même la possibilité de se poser le deuxième jour en cas de grosse défaillance.

On accepte donc…

Notre guide, parlant très bien le français, est originaire de Lençois (l’une des principales villes de la Chapada, à ne pas confondre avec Lençois Maranhenses, dont on a beaucoup parlé).

C’est un descendant des chercheurs de diamants qui ont fait vivre la région pendant des années.

Très fier, il nous explique que les tunnels des métros de Paris et Londres on été creusés au début du siècle par des diamants de Lençois (oui parce qu’avant d’être une pierre précieuse, c’est le matériau le plus dur au monde…)

Puis il nous parle sans concession de son pays, de ses problèmes et de ses espoirs, avec pas de mélancolie. Il semble curieux de plein de choses. Investi dans son métier et pour sa région, qu’il connaît par cœur.
Bref, on l’adopte… On est certain que ce sera un bon guide.

On vous dira ça dans 3 jours, à notre retour du trek.

Si on revient !