NOTRE BRÉSIL de A à Z

NOTRE BRÉSIL de A à Z

A comme ATINS
Notre premier coup de coeur…
On gardera longtemps le souvenir de ses lagons, de ses couchers de soleil, des tables en bois du « Barco » où l’on sirotait notre caïpi sur la plage le soir, en regardant la mer..
Atins au bout du monde..
Atins et son incomparable atmosphère..
On a très envie d’y retourner un jour.


B comme BUS
Notre principal moyen de transport durant ce mois brésilien.
La plupart du temps sûr et confortable, outre cette maudite clim…
On y a beaucoup dormi (ou pas!!)
Et désormais on relativise la durées des trajets..
26 heures, c’est un peu long mais ça passe!
13h c’est bien.
7h facile!
2h? L’équivalent de Denfert- Montparnasse en métro!..
(ou Pompadour-Troche pour les Duny)

C comme CAÏPIRINHA
Notre immuable apéro du soir sur les plages du Nordeste et de Bahia.
Préparée avec le rhum local, la cachaça, « con poco azucar » pour nous (pas trop de sucre!), et au prix imbattable de 6 à 18 reis (1,60 à 5€!).
Vous l’avez compris, celle d’Atins, en couverture de notre blog, gardera longtemps une saveur toute particulière..

Et C comme CAPOEIRA
Trois heures d’enchantement lors de notre deuxième séjour à Salvador à simplement regarder de jeunes élèves s’entrainer.
On regrette de n’avoir pu assister à une « vraie » démonstration de cet art si particulier.
Une fois seulement, sur la place principale du centre historique, où le show était clairement programmé à l’attention des touristes.
Mais ça nous avait déjà donné un avant-goût très spectaculaire !

D comme DOUCHETTE qui nous vaut un coup de gueule, un coup de cœur et un coup de blues de Lolo !!

Au Brésil c’est pas comme chez nous l’eau ne coule pas à flots..
On commence à mesurer le luxe absolu dans lequel on vit.
Avoir de l’eau partout, tout le temps, comme on le souhaite.. Vous vous rendez compte que celle des toilettes chez nous est potable ?? Dingue !
Bref en plus, leur système d’assainissement n’est pas des plus développés donc la douchette remplace ici le papier hygiénique qui ne sert vraiment qu’à la finition et qui finit dans la poubelle et non dans les toilettes !
Un peu décontenancés au départ, voire craintifs devant cette nouvelle façon de faire, on a vite été conquis !
C’est pratique, plus hygiénique et rafraichissant !

Par contre, il n’y en a pas partout ! Et pour autant le papier hygiénique doit quand même être jeté à la poubelle…
Là tout de suite c’est moins drôle !!!
Par exemple dans les rodoviarias (voir « R ») et dans les « aires d’arrêts » sur les trajets en bus, et ben y a pas de douchettes, ni de douches d’ailleurs..
Moi qui sur un trajet de bus de 7h vais environ 3 fois aux toilettes, j’ai vécu des moments de grande solitude, frisant le désespoir !!

E comme EMBOUTEILLAGES
Imaginez le Périph parisien avec 3 fois plus de voitures, roulant 3 fois plus vite, des motos, vélos et autres engins bizarres surgissant de toutes parts et slalomant dans tous les sens, des gens qui traversent à peu près n’importe où, et vous avez le Périph de Salvador.
Soudain le taxi stoppe et vous vous retrouvez dans un embouteillage pour 2h.
Après avoir repris votre respiration et essuyé la petite goutte de sueur perlant sur votre front, vous apercevez une immense affiche avec inscrit cette phrase pour le moins rassurante :
« Soyez prudents, votre famille vous attend ! »

F comme FRANGO, FEIJOA, FAROFA
(en français, « Poulet, Haricot, Farine de manioc »)

L’un des tiercés gagnants de nos repas de midi, avec l’arroz (riz) et la sauce piquante en plus!
En bord de mer, on remplaçait souvent le frango par le « Peixe frio ou grelhado » (poisson frit ou grillé).
Des plats pour deux qui convenaient très bien pour trois, arrosés de bière locale (nous on a adopté la Skol), et plutôt bon marché.
La farofa, que l’on saupoudre sur l’ensemble de l’assiette, fut une jolie découverte.
Mais ne parlez plus de feijoa et d’arroz à Lolo!

G comme GLACES
Agréablement surpris par les délicieux « Sorvetes » et leur façon de les servir chez certains glaciers.
En fait on compose soi-même sa coupe, avec tous les parfums qu’on veut parmi les 50 proposés, et on la pèse à la fin, en pouvant rajouter toutes sortes de sucreries ou coulis multicolores.
L’avantage c’est de pouvoir « doser » ses portions, et de goûter la goyave ou la mangaba, avant d’aller se resservir si ça nous plaît! (Excellent d’ailleurs la mangaba..)


H
comme HAMAC
Il n’a pas de prix ce moment où l’on rentre d’un trek ou d’une heure de marche dans le sable et où l’on se vautre littéralement dans ce filet béni…
D’ailleurs il y a eu souvent bagarre avec Thomas pour avoir la place en premier !
Devant nos pousadas ou sur les restos de plage, pour se reposer, bouquiner, regarder un match de foot, ou simplement avoir… le cul dans l’eau !
Il fut le symbole de la « coolitude » de notre séjour brésilien.

Et H comme HIPPIES !
On pensait qu’ils avaient disparus au début des années 80, mais on les a tous retrouvés à Capao dans la Chapada !


I
comme IGUAZU
« Époustouflant » le mot de Lolo résume sans doute le mieux notre impression ressentie à la découverte d’une des 7 merveilles du monde (ou alors ce serait « Waooooouuuhh!!!!! »)
Une enfilade de chutes et de cascades qui se succèdent dans un bouillonnement permanent, un site grandiose et encore préservé malgré la foule, une beauté à couper le souffle…
Et la chance d’avoir pu admirer ça d’un hélicoptère !
Vous l’avez compris, il faut absolument voir Iguazu une fois dans sa vie ! (Surtout côté argentin)


J
comme JÉSUS
Ici, à chaque carrefour du moindre village, on trouve une église ou une Assemblée de Dieu.
Le dimanche et le mardi soir, on se met sur son 31 pour aller à la messe, la bible sous le bras.
Presque en tenue de mariage!
Dans le nord du pays, notamment à Bahia, l’influence de rites venus d’Afrique mêlés au catholicisme traditionnel, donne sa substance à une pratique très particulière, et comptant de plus en plus d’adeptes: le mystérieux Candomblé.

K comme KILO
Au Brésil, on peut manger sa nourriture au kilo (voir « Glaces ») et c’est pas mal du tout!
Après s’être servi sur un grand buffet, on pèse son assiette et on paye.
Bien sûr on peut se reservir (et repayer…) autant de fois qu’on veut.
Pratique et surtout très économique pour notre budget parfois serré!

L comme LENCOIS MARANHENSES
L’apparition de la « Lagoa Bonita », cette succession de dunes parfaites et de lagons d’eau douce s’étendant à l’infini restera l’un des émerveillements de notre voyage.
Alors qu’on ressort d’Iguazu un peu abruti par le bruit et la fureur des chutes, les Lençois laissent une sensation de quiétude et de sérénité extraordinaire.
Surtout au moment du coucher de soleil…
À voir aussi absolument!

M comme MOUSTIQUES
Il y a des compagnons de voyage dont on se passerait volontiers..
À peu près partout où l’on s’est arrêté, ils nous ont bien reçus!
Malgré les moustiquaires et les répulsifs, nos jambes n’étaient pas toujours belles à voir..
D’après Nathalie, notre hôte dans la Chapada, l’huile de coco serait très efficace.
Il faut qu’on essaye.

Et M comme MOTOS
Dans le Nordeste, on a croisé énormément  de motos et quasiment TOUTES étaient des Hondas.
Avec Thomas, pendant une semaine on a joué au jeu du: « Trouver une Yamaha! »
J’ai gagné 1-0.

N comme NEYMAR
– » Where do you come from? »
– « France ! »
-« Ah France! PARIS! NEYMAR!! »
Au moins une demi-douzaine de fois on a eu droit à cet échange avec des brésiliens.
Dans leur coeur désormais, la star du foot a remplacé la Tour Eiffel!

O comme OLINDA
Coup de coeur aussi pour cette petite ville tout en couleurs et en musique.
Comme son nom l’indique (en portugais), elle est effectivement très belle!
Les fanfares qui répètent dans la rue, préparant déjà le carnaval, les bars un peu bobos où de vieux messieurs férus de chansons françaises invitent Lolo à danser, la gentillesse de Rita, notre hôte de la Casa Amparo..
Bref, l’atmosphère y était douce et l’on s’est senti bien..

P comme PLAGES
De Jéri à Boipeba, en passant par Atins et Mangue Seco, avec ou sans cocotiers, tout en lagons ou tout en vagues, immenses toujours, les plages brésiliennes nous ont littéralement enchantés!
L’eau à 28° ne gâchant rien..
Si l’ont devait n’en retenir qu’une (outre Atins, hors catégorie!) Ce serait celle de Ponto dos Castelhanos à Boipeba.
Juste sublime…

Et P pour ce pays plein de PARADOXES, qui oscille entre modernité et archaïsme, entre dévotion religieuse et subversion, entre catholicisme et candomblé, où les favelas côtoient les palais, où l’écran plat king size trône au milieu du « salon » en terre battue, où les filles vont à la messe en habits de lumière moulants et décolletés, où le dimanche soir se croisent les bibles et les canettes de la cuite du week-end, où la folie du carnaval permet tout ce que l’église interdit, où les travestis sont décomplexés, où les corps s’exhibent quelle que soit leur forme au pays de la chirurgie esthétique, et où le sport est roi tout en buvant de la bière dès 9h du matin !
 

Q comme QUEBRA MOLAS
Traduction familière de « dos d’âne » en portugais (littéralement « casse ressort »)
Il y en a partout sur les routes du Brésil ! Ils ne payent pas de mine mais sont particulièrement redoutables. Les véhicules les prennent quasiment à l’arrêt!
Comme ils sont placés de façon très aléatoire (et pas toujours très bien signalés), il arrive qu’on roule très vite et qu’on les oublie.
Comme par exemple le conducteur de notre bus Sao Luis – Recife.
Nos rates s’en souviennent encore…

R comme RODOVIARIA
Ce sont les immenses terminaux de bus aux abords des grandes villes. Point de départ et d’arrivée de nos longs périples, presque des secondes maisons!
Dans quelques unes, il y a même des sortes de chambres en contreplaqué qu’on peut louer entre deux correspondances!
Certaines stations sont propres et confortables, d’autres moins..
A l’intérieur, la nourriture des lanchonetes (petits snacks) est parfois un peu douteuse.
On ne vous recommande pas spécialement les sandwichs au poulet à celle de Recife.

S comme SUCOS 
Ah les jus de fruit frais au petit déjeuner.. Le bonheur!
Pour tout dire, ça avait mal commencé.. Les premiers jours, on ne fut pas vraiment emballé par ceux aux fruits exotiques coupés à l’eau (caju, maracuja..)
La révélation eut lieu dans la Chapada, au café Galpao, avec « l’abacaxi-mango » (ananas-mangue) et surtout « l’abacaxi-hortella » (sorte de menthe locale).
Dès lors, ce fut suco abacaxi presque tous les jours!
On a aussi été scotché par le jus de pêche frais du grand hôtel Melia d’Iguazu, mais on était déjà en Argentine..


Et S comme SELFIE transformé en art de vivre au Brésil.
C’est une activité à part entière ! Jusqu’à la rodoviaria d’Aracaju à 7h du mat..
Croyez moi si vous voulez mais j’ai croisé une jeune fille, pendant que je tentais de me laver les dents sans vomir (Cf le D de Douchette..), qui se prenait en selfies en poses diverses et variées devant la glace des toilettes !
Le must c’est d’avoir des bagues aux dents, signe extérieur de richesse et de beauté chez les jeunes brésiliens.
Là, le selfie est vraiment réussi !

T comme TREK
Trois jours inoubliables, au coeur de la Chapada Diamantina.
La vallée du Pati, ses cols, ses cascades et sa flore extraordinaires nous ont fait oublier les plages..
On a dormi au milieu des montagnes, descendu et remonté des « rampas » presque à pic (presque…) et surtout marché pendant des heures du matin au soir.
C’était un beau challenge, que l’on a relevé dans la douleur mais sans regrets. Grand coup de chapeau à Lolo même si à l’arrivée elle était « au bout de sa vie »!
Il faut dire aussi qu’on avait un super guide (voir « W »)


U comme USÉS
Nos vêtements, jusqu’à la corde! On a très souvent eu envie de brûler nos sacs, après avoir mis le même tee shirt pour la dixième fois depuis le début du voyage.
Au retour du trek, on a eu envie de les brûler ET de les enterrer. Mais les petites bêtes vivant sous terre ne méritaient pas cette souffrance..
Bref les endroits où on peut faire des lessives arrivent comme des bénédictions!
Et sinon niveau mode, on est au sommet.

V comme VOYAGE ou VACANCES ?
On se pose encore la question… Après deux semaines de plage, normalement, c’est retour à la maison et terminé! Tout est bien calibré dès le départ !
Là, on avance au jour le jour, on tâtonne…
Préparer les prochaines étapes, surveiller le budget, écrire le Blog… Autant de choses qui nous rappellent qu’on est partis pour longtemps.
Le plus difficile est sans doute de ne jamais se sentir « chez soi »
Non, un voyage ce n’est pas forcément (que) des vacances!


W comme WALDEMAR
Notre super guide dans la Chapada, et sans doute LA rencontre de notre séjour brésilien.
Ils nous a choyés (et régalés!) pendant les trois jours du trek dans la vallée du Pati, même s’il nous a un peu « menti » parfois (« il reste 1/4 d’heure! » En fait 1h30…).
Et puis il nous a invités chez lui à Lençois, où l’on a rencontré Nathalie sa femme française et leurs deux petits garçons, Arthur et Cassio.
Nos baignades sur les hauteurs de la ville restent un merveilleux souvenir…
Vous êtes bienvenus quand vous voulez à Paris!

X comme X BURGER
Prononcer « Chiche Burger ». A la carte de certains restos, notamment de la Chapada.
Pas toujours fameux.. On leur a largement préféré les « pasteis » (chaussons fourrés au crabe ou crevettes…) et surtout les « beijus », petites crêpes à base de tapioca, en version salée ou sucrée.
Ceux-ci ont constitué une grande partie de nos déjeuners sur le pouce.
Mention spéciale au beiju banane-nutella, sur la plage de Cueira à Boipeba!

Y comme YEUX (plein les…)
Depuis le début du voyage, tous nos sens sont constamment en éveil, mais nos yeux sont certainement les plus sollicités!
C’est simple, ils ne savent plus où donner de la tête…
Les Lençois Maranhenses, Olinda, la Chapada Diamantina, Iguazu..
Sans même parler des plages, des forêts, de cette faune et cette flore incroyables découverts à chacune de nos étapes.
Bref, tant de choses imprimées dans nos rétines pour toujours!


Z comme ZOOM 
Celui de notre appareil photo, précieux et indispensable compagnon de voyage (pas comme le moustique…)
Lui aussi en prend plein l’objectif! Le plus dur après, c’est de faire le tri… D’ailleurs on ne fait pas le tri. On doit avoir 8000 photos…
En tout cas, à travers le Blog, c’est grâce à lui que l’on peut partager avec vous cette jolie aventure.

On vous embrasse…
Rendez-vous en Argentine!

 

 

 

 

 

4 Replies to “NOTRE BRÉSIL de A à Z”

  1. A COMME ALORS LÀ BRAVO (voir B)
    B comme bravo!! vous en avez de la chance (voir C)
    J’arrête…
    C’est super!!

    Mais bon vous ne m’enlèverez pas que le plus bel endroit du monde, c’est n’importe où mais ensemble (#demisroussos/ je pense que y’a que Fenneton qui peut comprendre!)
    Alors profitez autant que vous voulez mais revenez et VITE!

    Je voue embrasse. N’oubliez pas que même si tous les paysages sont magnifiques, les plus belles photos sont celles de vos sourires!!

  2. Cet abécédaire est complètement génial, avec une mention particulière pour le P et le V !
    Personnellement, à ce jour, je vous admire plus que je ne vous envie…
    Heureusement que vous le faîtes maintenant, mes chéris. Un grand bravo à vous 3 et bonne suite !
    Viva Argentina !!