ÉTAPE 12: BUENOS AIRES

ÉTAPE 12: BUENOS AIRES

Du mardi 17 au jeudi 26 octobre 2017

Finie la chaleur brésilienne, c’est le printemps à Buenos Aires, il fait beau mais frais avec souvent beaucoup de vent !

Notre 1ère expérience de bus argentin est très mitigée..
Le trajet qui devait durer 17h en fera finalement 20 et les trois dernières sont vraiment dures. En plus, le bus ne marque quasiment aucun arrêt ou trop peu de temps pour descendre.. c’est très long !

L’arrivée à la gare routière n’est pas mieux, il nous faut plus d’1h pour trouver un taxi !

On fait nos premiers pas dans la ville, un peu sonnés et perdus..
Premier petit déj dans un vrai café « parisien » (sauf  que les croissants sont sucrés mais fourrés au jambon/fromage !), ça fait du bien.

On galère un peu pour trouver notre appart car les rues sont longues.
En fait elles quadrillent toute la ville donc elles ont chacune environ 6000 numéros !

Mais le studio est super sympa.

On vide enfin nos sacs, on range nos affaires dans les placards, on fait des courses pour pouvoir cuisiner, on met nos vêtements qui puent à la laverie.

A Buenos Aires il y a des laveries à tous les coins de rue, on donne ses affaires, ils les pèsent à la louche et vous les rendent propres 2h plus tard… Trop simple et pas cher !!
A croire que les porteños n’ont pas de machine à laver chez eux !?

C’est très agréable et reposant de s’installer, de se faire un chez soi.
Pour les gars ce sera l’occasion de quelques après-midi  vautrage à l’appart devant les matchs de foot (Monaco Besiktas, Anderlecht-PSG)

Tom a choisi de son côté d’expérimenter en solitaire l’auberge de jeunesse. Il en a choisi une réputée pour les rencontres et les fêtes.. A suivre !!

C’est la 1ère fois qu’on se sépare depuis 1,5 mois, ça fait bizarre !!

On découvre un petit resto bien sympa en bas de chez nous sur les conseils de Martin, notre hôte, « Las Cortaderas » (très bon risotto negro au fruits de mer + Malbec)

On se pose pour 5 jours dans cet appart et nous découvrons petit à petit les différentes facettes de cette ville si attrayante et si diverse !

Palermo

Nous sommes dans le quartier de Palermo, qui est un grand quartier sympa, vivant.

Le Palermo Viejo est plein de commerces, de places, de restos et de bars.

C’est un quartier où il fait bon vivre, faire ses courses, boire des verres !

La plaza Guemes, en bas de chez nous, résonne des cris des enfants qui jouent dans le square à la sortie de l’école.

Les terrasses des cafés sont pleines, j’en profite pour boire des cafés au soleil pendant que les gars regardent le foot !

C’est dans ce quartier que se situe le musée consacré à Eva Peron. Magnifique bâtisse espagnole qui servait à l’époque à héberger des femmes en difficultés, cheval de bataille de la belle Evita.

L’histoire de l’Argentine est complexe et celle d’Eva Peron aussi. Totalement adulée par une grande majorité des argentins, mythifiée par une mort précoce (33 ans), cette ancienne comédienne devenue la 1ère dame la plus « famosa » d’Amérique latine est aussi très controversée..

On est déçu que le musée soit tout à la gloire du personnage et n’offre aucun contre point de vue. Ça donne envie d’en savoir plus..

Par contre le lieu est magnifique et sa collection de robes des plus grands couturiers français et d’accessoires de luxe aussi !

Le Parque de Palermo nous offre une belle promenade dominicale du matin..

C’est le lieu où les porteños pratiquent tout un tas de sports..

Et se promènent avec leurs chiens !
Les chiens à Buenos Aires semblent être rois, d’ailleurs il n’y a qu’à voir le nombre de crottes sur les trottoirs pour s’en convaincre !
Ils ont même leur activité sportive..

D’ailleurs nous retrouvons ici un métier que nous avions découvert à New York,  métier très bien payé à Buenos Aires: promeneur de chiens ! On en voit à tous les coins de rue..

On est loin d’avoir parcouru cet immense parc, créé par un français, dans l’esprit du bois de Boulogne, mais avec des ajouts hispanisants comme le Patio Andalou.

C’est super agréable, il y a de l’eau, des arbres, et une magnifique roseraie qui est un pur plaisir visuel et olfactif à traverser.

On se fait plusieurs repas à l’appart, ça fait du bien au porte monnaie mais pas que ! C’est vraiment cool d’avoir le sentiment d’être à la maison et de cuisiner !

On se rend vite compte que les argentins sont de vrais viandards, ici les légumes coûtent plus cher que la viande !!!

San Telmo

Le quartier de San Telmo est aussi une belle découverte.
C’est le cœur du tango, avec ses ruelles, ses vieux bars en bois et en zinc, ses immeubles bourgeois anciens, sa célèbre librairie, la libreria de Avali.

A San Telmo règne une atmosphère particulière, assez bobo qui nous correspond bien !

D’ailleurs on décide de s’y installer pour 3 jours supplémentaires avec Tom cette fois.
Il nous dégote un appart-maison ultra typique et charmant.
Passée la porte d’un bel immeuble ancien,

On passe par un couloir à ciel ouvert et on découvre un appartement en triplex avec 2 patios et une terrasse de rêve sur le toit..

 

Chacun son étage et des parties communes très sympas…

C’est foutraque et mal entretenu, l’équipement de la cuisine est plus que sommaire mais c’est d’un charme fou.. à l’image du quartier !
On se sent vraiment chez nous, de vrais porteños !!

Le marché de San Telmo est un enchantement.. S’y mêlent les étals et les comptoirs pour manger.

On découvre la boulangerie française « Merci », qui propose des ficelles, des croissants, des pains au chocolat et même du Kouign Aman !!

 

La Feria de San Telmo le dimanche.. où les antiquaires envahissent les rues et la place..

Au milieu des antiquités on trouve des tas de trucs pas du tout anciens !!
Et toujours le foot…

C’est super sympa mais un peu trop touristique…
Dans le Passage de La Defensa, nous n’avons entendu parler que français !

C’est un peu Montmartre le dimanche quoi !!

La Place Dorrego, au cœur du quartier, est charmante, avec ses terrasses ensoleillées d’où l’on assiste à du tango en plein air à toute heure de la journée..

 

C’est à San Telmo que nous nous offrons notre premier vrai bon repas de viande !
A « Desnivel », on partage un super bife de chorizo (900 grammes !), vuelta y vuelta. Cuisson parfaite, viande fondante accompagnée du fameux chimichurri.. un régal !

On essaiera le chimichurri avec l’aloyau à Francs accompagné d’un bon Malbec !

Recoletta

Le quartier de Recoleta est bien différent..
On est là dans les quartiers chics de la ville, avec ses immeubles à la française.

C’est aussi le quartier des ambassades, celle de France se dispute la vedette avec celle du Brésil.. Nous, chauvins, on préfère la française !

Une partie du quartier est vraiment luxueuse et ressemble aux quartiers en vert et en bleu au Monopoly..

Mais une autre partie est aussi belle.
Assez chic mais vivante, avec plein de commerces.

C’est d’ailleurs dans cette partie qu’on déjeune dans un des restos vraiment populaire de la ville « El Cuartito », sorte de cantine mythique à pizza survoltée, qui ne désemplit pas !


Le cimetière de Recoleta
est une ville à part entière..

D’ailleurs.. porte cochère ou porte de tombeau ??

Les cercueils apparents, le plus récent au dessus des autres.. Quand le tombeau est plein, on vide le cercueil d’en dessous pour mettre les restes dans une urne pour gagner de la place !

Les mausolées démesurés, les statues à l’effigie des défunts..

Impressionnant plus qu’émouvant.. Très austère par endroits, un peu morbide et plein de contrastes avec la ville autour !

On finit plus en douceur avec la jolie église qui jouxte le cimetière..

Puerto Madero

Puerto Madero est encore un quartier bien différent.. qui n’a touchée que moi d’ailleurs !

Les anciens docks, à l’abandon et très mal famés il y a encore une dizaine d’années, ont été totalement réhabilités en quartier « chic et moderne ».
C’est là qu’on voit les principaux gratte-ciel de la ville.

Moi ce que j’aime ce sont les contrastes, les grues, les buildings, la brique des anciens bâtiments et les bateaux.

Bref ce quartier est très photogénique mais beaucoup trop cher pour y manger en terrasse sur le port!
On déjeune dans un « pré » de Food Trucks, des hamburgers et des pizzas.. super sympa !

C’est dans ce quartier qu’on trouve le Musée de l’Immigration, l’ancien hôtel des migrants.
C’est un lieu très émouvant, par où sont passés les milliers d’immigrés du monde entier qui constituent l’Argentine d’aujourd’hui.

L’Argentine est une vraie terre d’immigration, qui a développé une politique d’accueil très importante.

Le lieu retrace le parcours de tous ces gens, débarqués par bateaux entiers plein d’espoir, fuyant leurs pays pour une vie meilleure ou pour des questions politiques. Il y a eu en effet beaucoup d’exilés catalans notamment..

C’est une ode à la richesse des rencontres entre les hommes de partout, à la fraternité et la solidarité, à la puissance de l’apport des cultures différentes pour former un seul et même pays tout en gardant ses spécificités.

Ça raconte aussi la difficulté et la douleur de l’exil, même lorsqu’il est « choisi »

Très bel endroit.

Etienne retrouve la trace du seul Duny ayant émigré en Argentine. C’était en 1923.
Il s’appellait Charles, avait 41 ans, était français et arrivait de Lisbonne.
Est-il de la famille ?

Le Centro

Et il y a aussi le centre de la ville.
D’immenses artères (9 de Julio, Libertadores..), des places gigantesques et chargées d’histoire comme la Plaza de Mayo.

C’est le lieu des manifestations en tout genre, notamment devant la Casa Rosetta, la maison du Président.

C’est là où les mères défilent encore et toujours le jeudi pour réclamer justice pour leurs fils disparus sous la dictature militaire.

La Boca

Nous découvrons le quartier de La Boca sous le soleil, un jour de sorties scolaires très certainement, il y a des groupes partout !

Presque dénaturé par le tourisme ce quartier très typique garde néanmoins un charme fou.

Tout en couleurs, une architecture faite de tôle ondulée, des personnages géants en papier maché aux balcons…

La Boca célèbre son football à tous les coins de rue.

Etienne et Tom se régalent en visitant le stade mythique de la Bombonera pendant que je les attends en buvant mon café au soleil.

C’est une petite matinée ultra sympa même si 2h à la Boca suffisent largement et qu’on est très vite saoulés des touristes et des sollicitations commerciales.
Au rythme du développement des boutiques qui vendent tout et n’importe quoi on finira par ne même plus voir les murs des maisons.

Buenos Aires en quelques mots..

Dans les points négatifs le pire est la circulation qui est une horreur ici, il faut le savoir surtout si on vient en voiture !

Le pire des métiers de cette ville doit être taxi ou chauffeur de bus.
Les trajets en bus durent 3 fois plus longtemps que prévu, sans parler du fait qu’il est très compliqué de trouver les arrêts, que ce soit pour monter ou pour descendre !! Et les trajets sont différents à l’aller et au retour..

On a même acheté un guide pour nous repérer, le fameux Guia T.. et bien même pour déchiffrer le guide des bus il faut avoir fait des études supérieures et encore !!

Mais n’empêche, perso je suis fan des bus ici !

En taxi au niveau du temps c’est pas mieux, on a même eu très peur de louper notre bus le jour du départ !! Lui même étant parti avec 35 mn de retard finalement on ne risquait pas grand chose !!

On n’a pas non plus très envie d’être malade à Buenos Aires… nulle part d’ailleurs ! Mais  ici particulièrement l’hôpital fait peur !!

Et sinon, ne venez pas à Buenos Aires pour faire la fête un week-end d’élections !!
Non seulement vous ne verrez pas de foot mais en plus la consommation et la vente d’alcool sont interdites du samedi 20h au dimanche 21h !!!!
Pourquoi ?? Peut-être pour que les argentins soient en état d’aller voter le dimanche…

Et ça marche, ils y vont! D’ailleurs ils n’ont pas le choix c’est obligatoire..

Mais Buenos Aires, c’est surtout  une atmosphère, des sensations. Un savant mélange de repères qui nous font sentir en terre connue et rassurante avec des caractéristiques, des couleurs, des détails qui affichent qu’on est bien en Amérique du Sud.

C’est une ville d’immigration, elle porte des traces du monde et notamment de la France.

Ca pourrait être un peu Madrid, un peu Paris, un peu Londres, un peu San Francisco, un peu New York mais c’est totalement Buenos Aires…

Il fait bon l’arpenter à pieds, goûter aux différents quartiers, apprécier le calme des ruelles de San Telmo après la cohue et l’agitation foisonnante du Centro.

Lever les yeux et s’étonner devant le côté foutraque de l’architecture où des palais sont parfois coincés entre l’immeuble des années 60 et un building.

S’extasier devant la plus petite maison de la ville..

Je suis assez fan des immeubles les plus courants et typiques de la ville, assez peu intéressants en termes d’architecture mais qui dégagent quelque chose de particulier avec leurs balcons grillagés et fleuris.

C’est une ville vivante, qui allie l’ancien et le très moderne, dont les murs sont à beaucoup d’endroits des tableaux d’expression des artistes d’aujourd’hui ou de messages plus politiques.

Les porteños sont engagés, ils manifestent, revendiquent et défendent leurs causes.
A San Telmo ou à Recoletta, il existe beaucoup de lieux qui mêlent culture, social, politique et apéro !

Et puis il y a le tango qui est omniprésent.
Le tango ce n’est pas que la danse c’est aussi de la musique et du chant, il fait partie intégrante de la culture de Buenos Aires.

Il y en a plein de sortes différentes, de la plus austère à la plus enjouée en passant par l’électro maintenant.

Dans les chansons le mot qui revient le plus souvent c’est CORAZON.. (le cœur). Les chanteurs aiment prononcer ce mot, ils se délectent en roulant le R et en insistant sur le Z.. ils vivent cette musique de tout leur cœur et dans leurs tripes et c’est contagieux !!

Perso c’est frissons et larmes garantis..

Nous, notre expérience de tango c’est une soirée à 2 à La Comparsita (Tom a préféré tester les boites de nuit de Buenos Aires).. Une soirée pleine d’émotions… Quand on arrive à 23h, on est quasi tout seuls dans le bar ! Un peu intimidés, on s’installe et là on se laisse emporter.. par les danseurs, les musiciens et les chanteurs qui se succèdent.

Ce sont tous des habitués, un mélange de jeunes et d’anciens.. et ils ont le tango dans la peau, dans la voix, dans les doigts et les pieds !

Certains cabotinent mais on s’en fout, je suis émue aux larmes..
Et une bouteille de vin plus tard, je me laisse tenter et j’essaie quelques pas avec le danseur

C’est décidé où que l’on soit l’année prochaine on prend des cours !

Aucune danse n’est aussi sensuelle que celle là..

Dans le bar, pas de touristes, des argentins pur jus, un uruguayen.. un couple de septuagénaires (fans de danse aussi !), très habitués du lieu sont encore à siroter leur whisky quand on s’en va à 2h30 du matin..

Il faut dire que le rythme des argentins est rude ! Ils déjeunent vers 14h, ne dinent pas avant 21h30 et sortent dans les bars vers 1h du matin !!!

Les bars, les milongas (salles de bal de tango) sont ouverts jusqu’à 5h.. alors les boîtes de nuit j’en parle même pas !
On voit ainsi des couples arriver au resto avec leurs enfants à 22h..
Alors on se demande quand ils dorment.. En fait une « sieste » s’impose très certainement entre 19h et 21h !

En termes d’expérience musicale nous avons aussi découvert un lieu « le Konex » et un groupe mythique à Buenos Aires « La Bomba del Tiempo » !

C’est un groupe de percussionnistes (environ une quinzaine) qui joue tous les lundis soirs avec des invités différents à chaque fois.

Absolument génial, plein de rythmes différents selon le chef d’orchestre (certains des musiciens tournent à tour de rôle) qui a sa technique et son univers musical particuliers. Une ambiance chaude et un public qui se déhanche entre Afrique et Brésil.

Lundi, c’est un groupe cubain qui est à l’honneur pendant une partie du spectacle.

Il se passe visiblement beaucoup d’évènements dans ce lieu de spectacle, vraiment très cool !

Et quand on sort, ça continue.. dans la rue cette fois !

Bref, Buenos Aires, je m’y verrais bien vivre, c’est une ville qu’on a envie d’apprivoiser, de comprendre, de trouver ses trésors cachés, ses bons endroits pour sortir, une ville qui mériterait qu’on s’y pose quelques mois en somme…

Je finis avec une pensée émue pour Sandra et Anna avec qui j’ai fait mes 1ers pas dans cette ville il y a quelques années.. J’ai retrouvé ici les sensations que nous avions ressenties ensemble, les lieux m’étaient familiers, nos souvenirs m’ont accompagnée. Bref vous n’étiez pas très loin.. Et un clin d’oeil à ma Lili qui faisait déjà partie du voyage! Et bien sûr à petite Meï!!!!

 

 

4 Replies to “ÉTAPE 12: BUENOS AIRES”

  1. Merci merci ma Lo…. Buenos Aires, la ville où j’aurais pu aller il y a 25 ans…et là j’étais avec vous en te lisant ! Alors, c’est sur, un jour j’irais à Buesnos Aires avec …..

  2. Tite Mei aussi était du voyage je te rappelle… on avait l’estomac sous les dents et tu étais la seule à tester les bon vins !
    Bravo pour ces quelques pas de tango : je me rappelle de nous souriant à la vue des vieilles danseuses qui arrivaient et qui, 5 pas de danse plus tard avaient figé sur nos bouilles une admiration sans faille… je n’aurais sans doute pas osé me lancer … même avec du très bon vin. Mais je vous verrais bien Etienne et toi balader vos pas accordés sur le plancher 💃🏼

  3. Et oui , en te lisant ma Lo je me souviens bien … De nous 3 et de nos ventres qui s’arrondissaient avec Anna… Et aussi de ce salon de tango qui nous avait envoutées.. Je pense aussi que j’y retournerai ! mille besos à vous 3 !

  4. Fabuleux votre « reportage » sur Buenos-Aires ! Mes racines argentines en frémissent encore…
    Encore une fois, et ce ne sera pas la dernière, merci de nous faire partager tout ce que vous avez l’occasion de découvrir. La tenue d’un blog d’une telle qualité est vraiment exceptionnelle. Je l’apprécie d’autant plus que je mesure tout ce que cela demande comme investissement en temps (choix des photos, rédaction des textes). Et la tonalité des textes, pleine d’humour, ne peut que ravir vos lecteurs.
    Précision un peu tardive : c’est un Bassus ( Jean mon grand-père maternel) qui a débarqué à Buenos-Aires en 1886, à l’âge de 16 ans !